lundi 20 octobre 2008

Entretien d'actualité n°8

Une proposition de Fabien Grasser

ENTRETIENS D’ACTUALITÉ

8

publié 74, rue d’Assas à Paris 6ème par JAM

le lundi 20 octobre 2008 (2)

Proposition de Conversation pour un samedi après-midi, le 22 novembre, animée par Jacques-Alain Miller avec les intervenants du CPCT-Chabrol, et ouverte aux responsables des autres CPCT intéressés.

Où en est le CPCT-Chabrol ?

Résultats, avancées, impacts

1) L’épreuve de la clinique

Étude des lieux :

- Le début de l’action : la mise en commun du savoir clinique déposé et de la formation de chacun des intervenants du CPCT aboutit à la mise en place des consultations suivies de traitements brefs de 4 mois une fois renouvelables.

- La " hâte ", au coeur de la " contre expérience " : ce travail de recherche permit d’opérer un recentrement sur la consultation et un réajustement du traitement fixé à seize séances maximum. Ce fut l’occasion de repérer que dans les meilleurs des cas, les effets thérapeutiques sont engagés dès la consultation.

- La fin du traitement : actuellement, l’expérience en cours vise à cerner ce qu’il en est du résultat thérapeutique en fin de traitement soumis à contrôle au sein des groupes cliniques, de la RIM, et des séminaires de recherche.


2) Singularité de la rencontre avec un analyste :

- Le CPCT, un lieu hors série : plus de 50% de patients venus par le bouche à oreille, et sans doute est-ce le meilleur indice de notre résultat thérapeutique, font du CPCT un lieu en rupture avec toutes les institutions socio médicales.

- La singularité d’un point de souffrance : dès la consultation, il s’agit de repérer un point singulier de dénouage, de fragilisation du symptôme (signifiant maître, trop de jouissance, rupture de lien, débranchement), de proposer de le traiter ou réorienter le sujet.

- La tâche propre du CPCT : il s’agit chaque fois de subvertir les demandes adressées par l’Autre social, cette tâche incombe à des intervenants de formation analytique suffisante dès leur arrivée au CPCT.


3) Le nombre répond au succès du CPCT :

- L’extension de notre réseau de partenaires : elle implique l’augmentation des demandes venant de l’Autre social, et ralentit la permutation de nos effectifs, nécessitant d’avantage de groupes cliniques.

- La complexification du fonctionnement : la reconnaissance du CPCT par l’Autre social ne favorise pas l’implication des praticiens dans le fonctionnement du centre, l’organisation ne semble pas assez opérante.

- Les effets de subvention : la subvention accordée par l’ECF pour la création du CPCT a soutenu le bénévolat des collègues, forçant la recherche de subventions. Ensuite, les subventions de l’Autre social ont poussé à l’organisation d’unités spécifiques permettant d’obtenir des subventions ciblées sur des actions liées à des catégories de symptômes contemporains. L’obtention de subventions ne peut être que limitée.

Réponse

J’accueille volontiers cette proposition, qui me semble on ne peut plus opportune. Je m’arrangerai pour participer à la réunion. Je m’en remets pour sa conception, sa préparation et son animation à Fabien Grasser, en sa qualité de directeur du CPCT-Chabrol. Je recommande seulement la confection, et l’envoi aux participants, d’une électro-brochure préalable, composée de textes écrits pour l’occasion, et accompagnée de quelques documents utiles, tels les plus récents Rapports d’activité et Rapports de trésorerie. Je prévois d’intervenir dans le cours de la Conversation, en fonction des textes publiés et des propos qui seront tenus. - JAM